Le développement futur du capitalisme hongrois dépend du développement du capitalisme international et des processus en cours dans les différents groupes sociaux de la Hongrie.
1. Les forces capitalistes internationales ne veulent pas perdre la Hongrie.
La Hongrie a été l’un des premiers pays à passer du socialisme au capitalisme et elle a servi de preuve du caractère correct de la politique américaine et allemande de contre-révolution pacifique. C’est une première raison. La seconde, c’est que le capital international a investi des montants énormes en Hongrie. Actuellement, la dette de la Hongrie équivaut à 97 pour cent de son PIB. Les forces capitalistes internationales aimeraient récupérer leur argent. C’est pourquoi elles sont prêtes à apporter leur aide. En 2009, la Hongrie a reçu 20 milliards d’euros en crédit stand-by.
Le FMI et les forces capitalistes internationales désirent une situation politique plus ou moins stable, en Hongrie, une oppression de tous les mouvements anticapitalistes possibles, mais selon des « moyens conformes à ceux de l’Union européenne ». L’administration Obama semble mieux comprendre que les pays de l’Union européenne que l’effondrement du capitalisme hongrois peut mener à une série d’autres effondrements dans la région. Elle n’a pourtant pas pu convaincre ses partenaires de l’Union européenne d’investir plus encore dans la consolidation du capitalisme hongrois.
Les États-Unis sont absolument indifférents quant au groupe de la classe capitaliste qui dirige politiquement la Hongrie. Ils exigent que tout gouvernement hongrois leur soit fidèle, de même qu’à l’Otan, aux opérations militaires de laquelle la Hongrie est tenue de participer. En politique interne, l’administration américaine attend une lutte conséquente et démonstrative contre l’antisémitisme et les forces communistes.
Les principaux pays de l’Union européenne n’expriment pas d’inquiétude particulière à propos de la situation du capitalisme hongrois. Selon leur expérience, ils sont convaincus qu’en Hongrie – membre de l’Union européenne et de l’Otan – il ne peut y avoir de révolution sociale ni même de soulèvement social de grande envergure. Les divers groupes politiques de l’Union européenne expriment leur sympathie envers plusieurs partis politiques hongrois. Il semble que, pour l’instant, l’Allemagne et la France ne soient pas satisfaites du tout de la performance du Parti socialiste hongrois et qu’elles ne s’opposeraient pas à un changement de gouvernement.
2. La classe capitaliste hongroise consiste en divers groupes.
Le Parti socialiste hongrois (MSZP) et l’Alliance des libres démocrates (SZDSZ) représentent le grand capital étroitement lié au capital multinational. Économiquement et politiquement, ils sont traditionnellement orientés vers les États-Unis et Israël.
Depuis longtemps, la coalition entre socialistes et libéraux constitue une solution optimale aux yeux des forces capitalistes internationales. La Hongrie participe activement à toutes les actions militaires des États-Unis et de l’Otan, depuis le Kosovo jusqu’à l’Afghanistan. La majeure partie de l’économie hongroise a été privatisée, vendue au capital étranger sous les gouvernements socialistes et libéraux, tout d’abord entre 1994 et 1998, puis après 2002. Le gouvernement dirigé par le parti socialiste hongrois a été en mesure de subordonner aux MSZP toutes les organisations politiques et civiles de gauche, à l’exception du Parti communiste ouvrier hongrois (PCOH). La coalition des socialistes et des libéraux a déclaré la guerre à l’antisémitisme et a garanti d’excellentes possibilités de développement aux personnes faisant partie de la communauté juive en Hongrie. Les statistiques de diverses organisations juives évaluent la population juive actuelle en Hongrie, entre 50.000 et 200.000 individus. Les taux d’intermariage chez les Juifs tournent autour de 60 pour cent.
Le gouvernement MSZP-SZDSZ consent des efforts importants, entre autres, pour modifier la constitution et déclarer que « la négation de l’Holocauste et l’incitation publique à la haine raciale » sont considérés comme des délits. Le gouvernement, qui affirme que la Hongrie est l’endroit d’Europe où certains des pires incidents néo-nazis ont eu lieu ces derniers mois, a prévu la réforme comme une réponse aux outrages publics lors de provocations récentes.
Malgré tous ces développements, les forces capitalistes internationales ne sont pas satisfaites des performances actuelles de la coalition socialiste et libérale. La politique économique néolibérale a abouti à une grave détérioration du niveau de vie des gens. Des millions de personnes sont mécontentes et se mettent à afficher sous diverses formes leur attitude antigouvernementale et même anticapitaliste. La détérioration des conditions de vie a renforcé deux tendances, en Hongrie, l’antisémitisme ainsi que des actes d’hostilité à l’égard des Roms.
L’Union civique hongroise Fidesz représente bien davantage les petits et moyens capitalistes, bien qu’elle ne rejette pas le grand capital. Elle est plus orientée vers l’Allemagne et l’Union européenne en général. La Fidesz, qui était à l’origine un parti libéral est aujourd’hui un parti qui tente d’unifier toutes les forces conservatrices et nationalistes. Elle collabore étroitement avec le Parti populaire démocrate-chrétien (KDNP).
Quand la Fidesz a été au pouvoir, de 1998 à 2002, elle a comblé fondamentalement les attentes du capital international. La Hongrie a pris une part active dans la guerre contre la Yougoslavie et dans le « processus de démocratisation » de l’Europe de l’Est. La politique du gouvernement de la Fidesz consistant à soutenir les aspirations des minorités hongroises en Roumanie, en Slovaquie et dans d’autres pays en faveur d’une autonomie nationale a valu nombre de critiques de la part de certains pays de l’Union européenne. Les cercles politiques américains ont critiqué la Fidesz parce que, selon leurs estimations, son gouvernement ne combattait pas suffisamment l’antisémitisme. Tout en soutenant le capital multinational, la Fidesz a appliqué un grand nombre de mesures de soutien au capital hongrois et, avant tout, aux capitalistes moyens.
Depuis 2002, la Fidesz a prouvé qu’elle était le plus important parti d’opposition et qu’elle était capable d’influence les processus politiques en Hongrie. Elle a été l’organisatrice de nombreuses manifestations antigouvernementales en 2005 et 2006, a lancé un référendum sur des problèmes fondamentaux comme la politique en matière d’enseignement et de soins de santé du gouvernement MSZP-SZDSZ. Le congrès de la Fidesz a déclaré qu’il était nécessaire de créer une « nouvelle majorité » comprenant non seulement les alliés traditionnels de la Fidesz, mais d’autres forces politiques aussi tels les syndicats, les organisations citoyennes, etc.
À la même époque, la Fidesz a prouvé qu’elle ne voulait pas sortir du cadre de la démocratie parlementaire ni violer les règles générales du comportement politique au sein de l’Union européenne. La Fidesz n’a pas soutenu les importantes manifestations des syndicats de 2007 à 2009, bien qu’elles eussent fourni de larges possibilités. L’idée d’une nouvelle majorité n’a pas été concrétisée et la Fidesz ne s’est pas ouverte de façon très voyante aux autres partis politiques.
Les deux groupes de la classe capitaliste en Hongrie, représentés par les partis politiques de case, ont à la fois des intérêts communs et des intérêts différents. Les deux groupes sont intéressés par le maintien du système capitaliste. Ils ne veulent pas changer l’actuel système politique. C’est pourquoi le seuil de 5 pour cent pour entrer au Parlement ne sera pas modifié. Tous les groupes de la classe capitaliste luttent pour une meilleure position dans la privatisation, dans l’obtention de l’agent de l’Union européenne, et dans les grands investissements de l’État. Dans le même temps, tous savent que leur combat interne ne peut menacer l’intérêt commun de la classe capitaliste. Le HSP aimerait garder le pouvoir et la Fidesz aimerait le détenir. Tous deux comprennent que l’Union européenne ne permet de recourir qu’à des méthodes parlementaires.
Le MSZP utilise différentes méthodes, pour conserver le pouvoir. Primo, il est intéressé par les activités du Mouvement pour une Hongrie meilleure (le Jobbik). Le Jobbik n’est autre que la troupe de choc de la classe capitaliste. Il joue un rôle semblable à celui du MIÉP dans le temps. Le Jobbik remplit différentes fonctions. En jouant avec les sentiments nationaux et en utilisant des slogans radicalement anticapitalistes, il peut manipuler le peuple. Il est capable de rafler des votes à la Fidesz. En même temps, il se sert d’autres « armes » que n’utilisent pas les autres forces capitalistes. Il s’agit de ses slogans anticapitalistes, antisémites et anti-roms. Il peut également rafler des voix aux forces communistes. En juin 2007, le Jobbik a créé officiellement la Magyar Gárda, la Garde hongroise, un mouvement paramilitaire extrémiste enregistré comme « organisation culturelle » destinée « à préparer la jeunesse mentalement et physiquement à des situations extraordinaires lors desquelles il pourrait être nécessaire de mobiliser le peuple ». Selon le récent rapport de l’Institut pour le progrès, il existe aujourd’hui en Hongrie une plus grande ouverture vers les mouvements extrémistes en raison de la pauvreté et des pertes d’emplois résultant de l’actuelle crise économique.
Secundo, les socialistes tentent d’obtenir toutes les voix de gauche. Ils n’ont pu subordonner le Parti communiste ouvrier hongrois au MSZP, mais ils ont pu créer en 2006 le « Parti ouvrier hongrois 2006 », qui est un parti révisionniste, critiquant verbalement le capitalisme, mais soutenant le gouvernement socialiste et libéral.
Tertio, ils ont contribué à la naissance de nouvelles organisations, comme le parti appelé « Il peut y avoir une autre politique » qui, en compagnie du Parti humaniste, peut créer une alternative aux libéraux.
3. Dans de telles circonstances, deux voies fondamentales s’ouvrent à la société hongroise : la voie du capitalisme et la voie de la révolution socialiste.
Du point de vue de l’alternative capitaliste, un fait est d’une importance décisive : le champ d’action du capitalisme hongrois est déterminé principalement par l’énorme influence économique du capital multinational dans l’économie hongroise, par la dépendance politique, militaire et idéologique de la Hongrie vis-à-vis des États-Unis, de l’Otan et de l’Union européenne.
Dans le cadre du développement capitaliste – nous insistons, à l’intérieur du capitalisme et non pas en tant qu’alternative au capitalisme – diverses voies sont possibles. L’une consiste à poursuivre la soumission de la Hongrie au FMI, à l’Union européenne et aux autres centres capitalistes.
Les gouvernements hongrois serviront les intérêts du capital international en libéralisation totalement tous les secteurs du marché hongrois, en liquidant les restes des entreprises hongroises, en supprimant toutes les formes de protestation des classes laborieuses. C’est la voie consistant à renoncer pleinement à la souveraineté nationale de la Hongrie, la voie de la limitation et de l’oppression des droits démocratiques.
Cette politique se poursuivra si les socialistes restent au pouvoir. Ils en parlent on ne peut plus clairement et ils le prouvent par leur politique actuelle.
Nous ne nous faisons pas d’illusions et nous ne le pouvons pas non plus : cette politique peut être ravivée sous l’une ou l’autre forme si la Fidesz vient au pouvoir. La Fidesz est aussi un parti du grand capital, à l’instar du MSZP. La seule différence entre eux, c’est que, dans la base sociale de la Fidesz, il y a beaucoup plus de représentants de la petite et moyenne bourgeoisie.
Les communistes hongrois ne devraient pas soutenir et ne soutiendront pas cette voie. Les communistes devraient savoir que la voie néolibérale, pro-FMI, va détériorer les conditions de vie du peuple et que cela pourrait aboutir à une radicalisation accrue des masses. Les communistes devraient se préparer à cette situation. Nous devrions combattre un tel développement qui mènerait à un virage radical à droite de la politique. Il n’y a pas de réel danger de voir des forces fascistes, voire de la droite radicale prendre le pouvoir. Les forces actuelles de l’extrême droite ne sont pas assez fortes et un tel développement aboutirait à une intervention immédiate de l’Union européenne, comme nous avons pu le voir en Autriche voici quelques années.
Mais il existe une menace réelle de voir les forces capitalistes utiliser la crise en Hongrie et le renforcement des forces d’extrême droite pour établir une « dictature démocratique » afin de « sauvegarder la démocratie ».
Dans la voie capitaliste du développement, nous pouvons également imaginer une voie qui offrirait plus d’opportunités au capital national, aux petites et moyennes entreprises hongroises. Nous ne pouvons pas non plus éliminer la possibilité que, pour éviter un ressentiment massif et l’éclatement de vastes conflits sociaux, le capital fasse certaines concessions aux masses et essaie de mitiger les problèmes sociaux et économiques des gens. En politique étrangère, il pourrait également arriver que la Hongrie poursuive un cours plus équilibré tout en gardant ses principaux engagements à l’égard de l’Union européenne et de l’Otan. Par exemple en développant certaines relations étroites avec les pays arabes et latino-américains. Nous pouvons observer le développement d’une alternative similaire dans le système capitaliste dans un certain nombre de pays de l’Amérique latine.
Cette voie est possible dans les conditions du capitalisme. L’actuel gouvernement et le Parti socialiste hongrois y sont opposés. Le principal parti de l’opposition, la Fidesz, qui représente les intérêts des moyens capitalistes hongrois, se dit prêt à limiter le capital multinational, à soutenir les entreprises hongroises, à limiter les revenus du gros capital et à donner plus aux larges masses. Il faudrait savoir, au cas où la Fidesz viendrait au pouvoir, ce qu’elle compte faire ou si elle cherchera un compromis avec le capital international.
Cette voie ne satisfait pas pleinement les intérêts de la classe ouvrière et elle ne signifie que des améliorations provisoires. Mais c’est une voie qui apporte certaines améliorations aux masses laborieuses. Elle permet au PCOH de coopérer avec la petite et la moyenne bourgeoisie sur base d’un combat commun contre le capital international, les supermarchés, l’exploitation étrangère.
Cette voie peut mener au succès si nous sommes capables de transformer le ressentiment du peuple en force organisée et forcer ainsi les gouvernements capitalistes à restreindre le capital. Le PCOH prend une part active dans le combat syndical, dans le mouvement des « défenseurs du foyer » (contre les expulsions), dans les actions citoyennes visant à accroître l’influence des communistes et de mettre sur pied les forces du ressentiment des masses.
Lénine a écrit ceci, dans « Deux tactiques de la social-démocratie dans la révolution démocratique » : « Le prolétariat doit faire jusqu'au bout la révolution démocratique, en s'adjoignant la masse paysanne, pour écraser par la force la résistance de l'autocratie et paralyser l'instabilité de la bourgeoisie. Le prolétariat doit faire la révolution socialiste en s'adjoignant la masse des éléments semi-prolétariens de la population, pour briser par la force la résistance de la bourgeoisie et paralyser l’instabilité de la paysannerie et de la petite bourgeoisie. » [1]
Une autre voie est celle de la révolution socialiste. Il est clair que les problèmes fondamentaux de la classe ouvrière ne peuvent être résolus qu’en empruntant la voie de la révolution socialiste et en renversant le capitalisme. Les communistes hongrois ont toujours eu cette position, mais, depuis la contre-révolution capitaliste de 1989-1990, nous n’avons plus parlé de la possibilité de la révolution socialiste. Aujourd’hui, nous devrions le faire !
« La crise actuelle est l’expression d’une crise plus profonde, inhérente au système capitaliste et qui prouve les limites historiques du capitalisme et la nécessité qu’il y a de le renverser par la révolution », pouvons-nous lire dans la déclaration commune des partis communistes et ouvriers à São Paulo. Nos partis ont également déclaré : « En insistant sur le fait que la faillite du néolibéralisme représente non seulement l’échec d’une politique de management du capitalisme, mais aussi celui du capitalisme même, et confiant dans la supériorité des idéaux et du projet communistes, nous affirmons que la réponse aux aspirations émancipatives des travailleurs et des peuples ne peut se trouver que dans la rupture avec le grand capital et avec les blocs et alliances impérialistes, et dans les transformations profondes à caractère libérateur et antimonopoliste. (…) Convaincus de la possibilité d’un autre monde, d’un monde libre de l’exploitation de classe et de l’oppression du capital, nous confirmons notre engagement à poursuivre la voie historique de la construction d’une nouvelle société libre de l’exploitation de classe et de l’oppression, c’est-à-dire le socialisme. »
Le PCOH continuera à suivre la voie de la révolution socialiste. Aujourd’hui, nous estimons que notre tâche fondamentale et la plus importante consiste à démontrer au peuple hongrois que le capitalisme n’est pas la seule façon de vivre. Nous devrions prouver que les capitalistes ne nous donneront jamais une vie meilleure, qu’ils ne nous donneront jamais une place dans les Parlements. Nous devrions obtenir tout cela via un combat conséquent et sérieux. Mais cette voie est une voie réaliste et nous pouvons créer un monde nouveau, le socialisme.
Naturellement, nous nous souvenons des mots de Lénine : « Chaque révolution signifie un changement de cap radical dans nos existences et dans celles d’un grand nombre de personnes. Tant que le temps ne sera pas mûr pour un tel changement de cap, aucune révolution ne pourra avoir lieu. » [2] Aujourd’hui, nous ne pouvons parler de situation révolutionnaire, en Hongrie. Mais nous pouvons parler de la possibilité de voir les développements généraux de la crise du capitalisme international et leurs conséquences en Hongrie mener à l’apparition d’une situation révolutionnaire.
Nous considérons que notre tâche principale consiste à préparer le parti communiste à une telle situation. Les expériences historiques montrent que les situations révolutionnaires réelles demeurent inutilisées si les circonstances subjectives n’existent pas en temps utile.
Nous renforçons notre éducation marxiste-léniniste. Les membres et militants du parti devraient comprendre la situation actuelle et le sens réel de la voie révolutionnaire.
Nous étudions l’expérience historique des révolutions socialistes en Hongrie dans le but d’utiliser ces expériences mêmes pouvant être appliquées aujourd’hui.
Nous étudions l’expérience des partis communistes de Grève, du Portugal, du Brésil, du Venezuela et d’autres pays à propos de la façon d’organiser et d’inciter les masses à une activité plus importante.
Le parti organise ses organes de direction sur une nouvelle base. Nous créons des « centres révolutionnaires locaux » avec les équipements mobiles d’information nécessaires.
Nous créons des « groupes de combat » mobiles, qui peuvent participer à différentes manifestations, actions de rue et événements de solidarité.
Nous construisons une nouvelle organisation de jeunesse avec des jeunes profondément dévoués à l’idée de la révolution.
Nous avons commencé à aller directement aux usines afin d’y rencontrer les travailleurs. Les expériences sont très positives.
Nous sommes ouverts à toutes les initiatives anticapitalistes, antimonopolistes et participons à toutes les actions sociales qui combattent les supermarchés, la politique néolibérale du logement, les expulsions des personnes qui ne peuvent payer leur gaz et leur électricité.
Nous créons un système plus efficace de médias alternatifs en utilisant l’hebdomadaire Szabadsag, Internet et d’autres moyens. Nous mettons en place un vaste système de pages d’accueil d’organisations locales en utilisant la technologie YouTube et d’autres technologies modernes sur Internet.
Nous luttons pour une coopération plus efficace entre les forces communistes sur la scène internationale. Le PCOH a quitté le Parti de la gauche européenne parce que nous ne sommes pas d’accord avec la politique révisionniste et opportuniste de ce parti. Nous sommes convaincus d’avoir besoin d’une « nouvelle culture politique européenne », mais nous devons mener un combat très conséquent contre le capitalisme, pour les droits des masses laborieuses. Nous ne devrions pas seulement critiquer le capitalisme, mais nous devrions organiser le combat quotidien des travailleurs. Nous voulons liquider le capitalisme, la Gauche européenne veut seulement le rendre meilleur. Nous nous appuyons sur les principes du marxisme-léninisme, la théorie et la pratique de la lutte des classes, les principes de l’internationalisme prolétarien. Malheureusement, la Gauche européenne s’appuie sur le réformisme. La gauche européenne combat le capitalisme uniquement en paroles, mais, dans la pratique, elle contribue à renforcer l’image « démocratique » de l’Union européenne, du Parlement européen et du système capitaliste en général.